La Lituanie compte encore aujourd’hui une quinzaine de vieilles synagogues en bois, qui ont échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale. À 60 km de Vilnius, nous découvrons la plus grande d’entre elles, située à Žiežmariai.
En savoir plusPour sa 17e semaine sur les routes, le Bulli est arrivé en Biélorussie. Après sept heures passées à la frontière, nous avons pu entrer dans un pays souvent qualifié, à l’ouest, de « dernière dictature d’Europe ». Nous nous sommes surtout intéressés à la jeunesse de Minsk qui tente de faire bouger les lignes de la société biélorusse. En attendant, le régime reste gouverné par un seul homme, et la police politique s’appelle toujours KGB.
En savoir plusIrma Horvathova a 40 ans. En 2010, elle a fondé le « Slumdog Theatre » (Théâtre du Bidonville), à deux kilomètres de Moldava nad Bodvou (Slovaquie). Environ 800 Roms vivent dans ce camp de fortune, où les conditions sanitaires sont extrêmement mauvaises. Pourtant, la scène du bidonville a son importance : elle permet aux Roms de lutter contre les discriminations à l’extérieur du camp. Mais aussi à l’intérieur, en montant des pièces documentaires et pédagogiques. Reportage en musique sur cette belle initiative.
En savoir plusDans la plus européenne des villes d’Ukraine, la communauté juive représentait un tiers des habitants de Lviv avant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, l’héritage du judaïsme a presque disparu. Mais une petite communauté subsiste, et quelques jeunes chercheurs tentent d’apprendre le yiddish auprès du dernier locuteur de la ville. Reportage sur un héritage en renaissance.
Dans la banlieue de Skopje (Macédoine) se trouve le quartier de Shuto-Orizari, mais tout le monde l’appelle familièrement « Shutka ». Faute …
En savoir plusDans cette treizième chronique, rencontre avec les loups de l’Europe, les militants de l’extrême droite hongroise. Une situation inquiétante en Hongrie, alors que Viktor Orban annonce la mort des « démocraties libérales ».
En savoir plusDans cette douzième chronique, le mot de la fin à propos de la panne du Bulli. Une histoire de roulements. Puis un retour sur l’histoire de Bruno Schulz, artiste polonais, et focus sur le « théâtre du bidonville », non loin de Kosice, capitale européenne de la culture en 2013.
En savoir plusDans cette onzième chronique, des rencontres avec la communauté juive de Lviv et de multiples galères avec la panne du Bulli dans l’Ouest ukrainien.
En savoir plusÀ Moldava nad Bodvou, en Slovaquie, Irma Horvathova a crée le « Slumdog Theatre ». Elle écrit et met en scène des pièces qui raconte le quotidien des Roms de ce bidonville. Reportage en images.
En savoir plusLa communauté juive de Drohobytch, en Ukraine, a été décimée durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les victimes des nazis se trouvait Bruno Schulz, un artiste juif polonais d’Ukraine. Aujourd’hui, des passionnés tentent de sauvegarder sa mémoire tant bien que mal.
En savoir plusReportage sur les traces de Bruno Schulz, artiste polonais d’Ukraine, assassiné en 1942. Discussion à Drohobytch avec Leonid Goldberg, passionné …
En savoir plusÀ Lviv, la communauté juive autrefois florissante ne compte plus que 2000 membres. Une poignée d’étudiants tente de sauver de …
En savoir plusLa place Maïdan retient son souffle après les récents heurts de cet hiver. Une centaine de personnes sont mortes dans les rues du centre ville de Kiev, transformées en mémorial à ciel ouvert. Barricades, pavés, casques, drapeaux sont encore en place. Une centaine de manifestants y vivent et gardent un oeil sur l’évolution du conflit.
En savoir plusDepuis la guerre civile qui divisa la Moldavie en 1992, la Transnistrie a déclaré son autonomie. Cette région majoritairement russophone …
Tara (von Neudorf) est un artiste roumain reconnu. En 2012, il a reçu le prix Art Award International pour son travail « In the name of… », une série d’oeuvres peintes sur d’anciennes cartes de géographie de l’époque communiste. Son œuvre est délibérément engagée, contestataire et parfois violente. Depuis plus de quatre ans, Tara occupe un village abandonné de Transylvanie : Engelthal. Dans ce bourg disparu où ne mène aucune route vivaient autrefois une centaine de familles de Saxons (Roumains d’origine allemande) qui fuirent le communisme ou quittèrent la Roumanie après la révolution de 1989. Aujourd’hui, Tara y vit avec pour seule compagnie un berger qui va bientôt partir lui aussi. Il s’est donné pour mission de restaurer l’église luthérienne. Tara (von Neudorf) a fait de sa survie au village fantôme d’Engelthal une véritable performance artistique.
Le camp d’Harmanli est le plus grand des sept centres administratifs d’enregistrement de migrants clandestins en Bulgarie. Ouvert dans l’urgence en octobre 2013, il regroupe un millier de réfugiés syriens. Les mieux lotis y recevront un passeport qui leur permettra de rejoindre l’ouest de l’Europe. Les autres devront rester en Bulgarie, ou seront reconduits à la frontière.
La Bulgarie est un des pays de passage les plus empruntés pour les réfugiés clandestins qui espèrent gagner l’Europe. En 2013, la Grèce a renforcé ses dispositifs sécuritaires aux frontières, ce qui a reporté les flux migratoires vers le sud de la Bulgarie. Harmanli est le plus grand des sept centres d’accueil de migrants clandestins du pays. En juin 2014, environ mille personnes y attendent leur statut de réfugiés. 94% d’entre eux sont des Syriens qui ont fui la guerre civile.
En savoir plusAvant la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie comptait 50 000 juifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 6 000, présents dans deux villes seulement. La plupart ont survécu à l’extermination, mais ont massivement quitté le pays pour Israël dès 1948, laissant une quarantaine de synagogues à l’abandon. Portrait d’une communauté florissante mais diminuée.
En savoir plusLa commune s’appelle officiellement « Shuto-Orizari », mais ici tout le monde l’appelle « Shutka ». Avec plus de 20 000 habitants dont 80% de Tsiganes, c’est la plus grande ville rom d’Europe, à quelques minutes de Skopje, dont elle fait officiellement partie. C’est là qu’est né en 2009 le groupe « Shutka Roma Rap », un mélange de hip-hop et de musique des Balkans. Jouant des clichés, le groupe entend promouvoir la langue et l’identité roms au-delà des frontières.
Mostar est l’une des destinations les plus touristiques de Bosnie-Herzégovine. Pourtant, derrière une façade charmante et un vieux centre historique refait à l’identique après la guerre de 1993, elle cache mal les divisions ethniques qui la tiraillent depuis vingt ans. Portrait d’une ville où la culture pourrait devenir un puissant levier d’apaisement.
En savoir plusVukovar est le lieu emblématique de la guerre de 1991 : entre août et novembre, la ville a été assiégée par l’armée nationale yougoslave, constituée d’une majorité de combattants serbes. Avant la guerre, elle comptait 44 000 habitants. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 23 000. Un habitant sur trois est serbe, ce qui permet aux membres de cette minorité d’étudier dans leur langue. Les écoles sont communes, mais les classes séparées, ce qui divise un peu plus les habitants…
À Zagreb, Masa Filipovic nous a confié ce qu’elle pensait de son pays. Étudiante en médecine, elle critique la …
En savoir plusC’est un homme qui a traversé le XXe siècle en résistant. Il a combattu trois dictatures au nom de la liberté de la minorité slovène de Trieste de vivre aux côtés des Italiens. Une longue résistance qui a fini par porter ses fruits. Boris Pahor nous accueille dans sa bibliothèque, sur les hauteurs d’une ville dont il est amoureux.
En savoir plusPlus de 100 000 personnes de nationalité slovène et de citoyenneté italienne vivent dans les trois provinces frontalières de Trieste, Gorizia et Udine. Trieste a longtemps refoulé son identité slovène, et la reconnaissance culturelle par les intellectuels italiens est relativement récente. La littérature y est pour beaucoup, comme l’explique Tatjana Rojc, Triestine, spécialiste de littérature slovène et auteure d’une monographie sur Boris Pahor publiée en italien et en slovène.
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