Ouvert en 1943 lorsque les Allemands ont occupé Trieste, le camp de concentration a été installé dans une ancienne rizerie de la ville. Les fascistes italiens et les nazis y enfermèrent les opposants au régime, ainsi que des Juifs, des Slovènes ou encore des Croates.
En savoir plusUgo Pierri a travaillé toute sa vie dans une fabrique de papier cadeau où il réalisait les dessins. Il a aussi mené une activité de peintre. S’il n’est pas inscrit au parti communiste, il se sent pourtant plus communiste que beaucoup d’autres. Ugo Pierri semble toujours en lutte contre le monde. Cette année, il va publier un ouvrage sur la Grande Guerre et un livre de poésie contestataire. Il occupe désormais toute sa retraite à peindre les camps nazis et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale à travers des aquarelles qu’il qualifie de « fables de douleur ».
En savoir plusC’est un homme qui a traversé le XXe siècle en résistant. Il a combattu trois dictatures au nom de la liberté de la minorité slovène de Trieste de vivre aux côtés des Italiens. Une longue résistance qui a fini par porter ses fruits. Boris Pahor nous accueille dans sa bibliothèque, sur les hauteurs d’une ville dont il est amoureux.
En savoir plusPlus de 100 000 personnes de nationalité slovène et de citoyenneté italienne vivent dans les trois provinces frontalières de Trieste, Gorizia et Udine. Trieste a longtemps refoulé son identité slovène, et la reconnaissance culturelle par les intellectuels italiens est relativement récente. La littérature y est pour beaucoup, comme l’explique Tatjana Rojc, Triestine, spécialiste de littérature slovène et auteure d’une monographie sur Boris Pahor publiée en italien et en slovène.
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