Dans la plus européenne des villes d’Ukraine, la communauté juive représentait un tiers des habitants de Lviv avant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, l’héritage du judaïsme a presque disparu. Mais une petite communauté subsiste, et quelques jeunes chercheurs tentent d’apprendre le yiddish auprès du dernier locuteur de la ville. Reportage sur un héritage en renaissance.
Depuis la guerre civile qui divisa la Moldavie en 1992, la Transnistrie a déclaré son autonomie. Cette région majoritairement russophone …
Cette région à l’est de la Moldavie est autonome de facto depuis 1992. En réalité, aucun État de la communauté internationale ne reconnaît ce pays. La Transnistrie vit dans le giron russe, qui veille à ses intérêts géopolitiques, en soutenant économiquement Tiraspol. Reportage dans un pays qui n’existait pas.
En savoir plusLa Bulgarie est un des pays de passage les plus empruntés pour les réfugiés clandestins qui espèrent gagner l’Europe. En 2013, la Grèce a renforcé ses dispositifs sécuritaires aux frontières, ce qui a reporté les flux migratoires vers le sud de la Bulgarie. Harmanli est le plus grand des sept centres d’accueil de migrants clandestins du pays. En juin 2014, environ mille personnes y attendent leur statut de réfugiés. 94% d’entre eux sont des Syriens qui ont fui la guerre civile.
En savoir plusMostar est l’une des destinations les plus touristiques de Bosnie-Herzégovine. Pourtant, derrière une façade charmante et un vieux centre historique refait à l’identique après la guerre de 1993, elle cache mal les divisions ethniques qui la tiraillent depuis vingt ans. Portrait d’une ville où la culture pourrait devenir un puissant levier d’apaisement.
En savoir plusDurant le siège de 1992 à 1995, près de 11 000 personnes perdirent la vie à Sarajevo. Une résistance militaire …
Trois survivantes de la guerre à Vukovar témoignent de leur impossibilité de trouver la paix sans obtenir justice. Leurs bourreaux vivent aujourd’hui en toute impunité, parfois dans la même ville. Entretiens.
En savoir plusVukovar est le lieu emblématique de la guerre de 1991 : entre août et novembre, la ville a été assiégée par l’armée nationale yougoslave, constituée d’une majorité de combattants serbes. Avant la guerre, elle comptait 44 000 habitants. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 23 000. Un habitant sur trois est serbe, ce qui permet aux membres de cette minorité d’étudier dans leur langue. Les écoles sont communes, mais les classes séparées, ce qui divise un peu plus les habitants…