La Riziera di San Sabba, coeur sombre de la mémoire triestine

La Riziera di San Sabba est l’un des cinq camps de concentration sur le territoire italien. C’est aussi le seul à avoir été équipé d’un four crématoire. On estime que 3 000 à 5 000 personnes y périrent, mais beaucoup de détenus y transitèrent avant d’être déportés dans les camps nazis installés sur les territoires du Reich. Aujourd’hui, c’est un musée national italien où se rendent chaque année quelque 100 000 visiteurs, essentiellement des élèves de collèges et de lycées.

Nous nous sommes rendus sur place avec Ugo Pierri, un peintre triestin qui travaille depuis des années sur la mémoire des camps de concentration, à travers notamment des aquarelles très colorées. Ugo Pierri explique avoir eu un « déclic » devant un graffiti réalisé par un détenu anonyme : un petit train qui convoie des déportés vers la cheminée du crématoire de la Riziera.

La traduction des propos d’Ugo Pierri a été assurée par Paolo Canavese, qui décrit la place que le camp de la Riziera occupe dans la mémoire collective de Trieste.

Un camp au coeur de la ville

Mai 18 2014

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